Transmission des prénoms

En information générale, le prénom ou le patronyme ni ne confirme, ni n'infirme la judéité.

Des familles peuvent être des familles israélites, même si le patronyme est francisé, hispanisé, etc,.. 

Par exemple, en France, la famille Provansal, de la noblesse de cour française est israélite. Faut-il encore avoir des éléments, comme des personnes inhumées dans un carré israélite pour le prouver ou avoir le témoignage écrit d'une personne (un peu dur pour les ancêtres, mais parfois trouvable pour un parent, ou un grand-parent).

Toutefois, ce n'est pas parce que la famille est israélite, que la personne en portant le nom, l'est. 

La tradition est transmise par le père naturel, comme Ashkénaze, Séfarade,.. ou la fonction -je résume- comme Levy ou Cohen, mais la judéité est donnée par la mère naturelle. Et dans le cas d'une tradition israélite du père, transmise à l'enfant que s'il est israélite de naissance.

Un autre exemple, reprenons un des patronymes purement israélite que j'ai mentionné juste avant, Cohen, si la mère n'est pas juive, l'enfant, même portant le nom de Cohen, ne sera pas israélite et n'aura aucune responsabilité, obligation comme interdit, de Cohen.

Ces précisions pour vous permettre de recentrer sur ce qui peut vous aider à trouver votre réponse.

Je vous suggère de visiter le site JewishGen point com. J'y ai entré le nom Mayer que vous avez donné, sont plusieurs milliers de réponses, dont même un rabbin en Algérie française semble-t'il.

A première vue, je dirais que la famille Mayer est juive. 

Mais, comme je disais, à voir maintenant chaque lignée maternelle, comme la judéité passe par la mère, que la personne soit convertie -ou faussement convertie- à une autre religion ou non. 

Pour les prénoms, il est une coutume de prénommer le premier garçon du prénom du grand-père paternel et la première fille du prénom de la grand-mère paternelle, le deuxième sera choisi par la mère, puis le suivant par le père etc... Est aussi une seconde coutume que cela commence par le côte maternel, puis paternel, puis maternel,.. Une troisième coutume, Ashkénaze celle-ci,  est que le prénom du premier enfant soit du côté maternel, le second paternel, le troisième maternel,.. Finalement est une quatrième coutume que les prénoms des garçons soient pris du côté paternel (ou choisis par le père après le premier choix du prénom du grand-père paternel) et des filles du côté maternel (même commentaire). 

Regardez la similitude et alternance des prénoms pour voir si cela suit l'une des coutumes. Le premier enfant doit porter le prénom d'un grand-parent, ensuite, c'est du choix dans la lignée ou dans les prénoms hébraïques, francisés ou non, francisés surtout depuis les périodes de l'Inquisition.

Par contre...sous l'influence catholique peuvent être beaucoup de Joseph, Marie, Anne (moins connue, Anne, la mère de Marie qui l'a eue elle aussi "d'immaculée conception"),..  pouvant signifier soit une conversion (qui n'a aucune incidence sur la lignée maternelle israélite), soit une manière de faire profil bas en utilisant les personnages de la Bible chrétienne.  

A mon sens :

. visitez JewishGen qui est le site de la division de recherche généalogique du Museum de l'héritage juif de New-York (entièrement en anglais par contre),

. cherchez les lieux d'inhumations de vos ascendants, si cimetière communal (aucun effet de preuve), ou carré israélite (preuve irréfutable),

. prenez les photographies des tombes, certains sites comme geneanet point org, propose la mise en relation avec des volontaires pouvant se déplacer pour vous,

. si vous avez de telles photos en des cimetières israélites, vous pouvez vous rapprocher du Consistoire le plus proche du lieu d'inhumation, avec la photographie et un acte de naissance de l’intéressé(e) (si disponible), pour demander un certificat d'inhumation de cet ascendant en ce carré,

. établissez un dossier complet avec les actes de naissances civils, pour la France sur le site des Archives nationales, à compulser en ligne,

. essayez de trouver un acte de mariage israélite, nommé une "Kétouba", La Kétouba prouvera que les deux mariés sont bien israélites. Par contre, ne pas avoir de Kétouba ne veut pas dire qu'ils n'étaient pas israélites, comme dans la loi juive, la vie maritale est la seconde façon d'être mariés.

J'espère vous avoir donné assez d'éléments pour vous permettre de continuer de chercher et surtout, de trouver. 

Bien cordialement,