Activités du Cercle
Familles
Haas & Cie
Anne-Marie FRIBOURG
Cet article retrace l'histoire d'une famille originaire de Haute Alsace dont deux frères nés dans la première moitié du 19e siècle sont à l'origine de la création d'une industrie horlogère dès 1848, l'un à New York, l'autre à Paris et à Genève. L’entreprise Haas et Cie a innové en recherchant toujours plus de précision et de finesse pour aboutir à des objets d'art et a obtenu de nombreuses médailles aux Expositions Universelles. L'étude de la descendance réserve quelques surprises, puisqu'on y trouve plusieurs personnes célèbres.
Le Caïd Nessim, personnage central de la dynastie des Caïds Scemama ou Samama de Tunis
Gilles BOULU Les Scemama ou Samama fournirent à la Régence de Tunis un grand nombre de personnalités dans les domaines clés de la société tunisienne, particulièrement l’administration des finances du pays et la direction de la communauté juive avec au XIXe siècle la dynastie des caïds. L’auteur qui se rattache à cette dynastie, brosse un portrait biographique du plus fameux d’entre eux, le caïd Nessim Scemama (1805-1873), personnage controversé et rendu célèbre par ses agissements lors de la crise financière que connut la Tunisie. Gilles Boulu fournit également des éléments de l’ascendance du caïd et une généalogie de ses héritiers. Les Hajwentreger et Brzostek de Powązki, faubourg de Varsovie D'un registre de population mal connu à un bilan généalogique encore hardi
Daniel VANGHELUWE et Louisette FLACHER
Les auteurs font le point des différentes sources référencées pour Powązki dans les faubourgs de Varsovie : cimetière, registre de population et registre d'état-civil du village voisin, Kaskada. Ils analysent les documents reçus, élaborent des hypothèses quant aux relations familiales des Hajwentreger et Brzostek. Ils suggèrent d'autres pistes de recherches. Le judéo-comtadin : une langue disparue ?
Michel ALESSIO
Les quatre communautés d'Avignon et du Comtat Venaissin qui formaient un îlot de judéité dans la France d'Ancien Régime étaient-elles aussi un isolat linguistique ? Tel était le point de vue de Zosa Szajkowski qui, dans "La langue des Juifs du Pape", part à la recherche d'une "judéo-langue" disparue, et ne trouve que le provençal commun à toute la population, émaillé d'emprunts lexicaux à l'hébreu. Une judéo-langue, c'est toujours une langue apportée d'ailleurs, ce qui n'était pas le cas dans un territoire où les Juifs vivaient sans discontinuité depuis l'Antiquité. Fonds de Documentation Liste de documents et d'ouvrages reçus récemment Revue de livres et de presse Questions et Réponses |