Anne-Marie Fribourg
Des “Phares de la Bastille”aux “100.000 Chemises”. L’épopée commerciale des familles Maus et Schwob
L’histoire d’un magasin parisien, d’une grande entreprise de confection et de la défense des petits commerçants à travers trois figures représentatives de leur époque : Gabriel Maus, Maurice Schwob et Georges Maus. On y découvre le patronat social et la naissance de la « réclame ».
Denis Lévy
Les Wolinski, une famille polonaise à Tunis
La famille paternelle de Georges Wolinski fit partie de ces quelques familles de Juifs polonais qui quittèrent leur pays pour une vie meilleure en Tunisie. L’article raconte le destin des grands-parents, parents, oncles et tantes du dessinateur depuis leur arrivée à Tunis dans les années 1920 et 1930 jusqu’à leur départ pour la France ou Israël après la guerre. Ils nouèrent des alliances avec des familles livournaises (Bembaron, Costa, Attia), tunisiennes (Nataf), catholiques siciliennes… et devinrent presque tous Français.
Pierre-André Meyer
Généalogie de Pierre Dac (1893-1975)
La belle exposition consacrée cette année à Pierre Dac par le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme est l’occasion de revisiter la généalogie du célèbre humoriste : une généalogie entièrement alsacienne, principalement bas-rhinoise, avec notamment la famille Isaac à Uttenheim et les familles Kahn et Braun à Niederbronn, formant un écheveau compliqué par de multiples alliances entre elles. À partir du milieu du 19e siècle, les Isaac quittent l’Alsace pour la Lorraine, puis gagnent la Champagne, où les Kahn se sont installés au lendemain du traité de Francfort. C’est ainsi qu’André Isaac, le futur Pierre Dac, voit le jour à Châlons-sur-Marne, ville qu’il surnommera « Chalom-sur-Marne ». Mais très vite, ses parents gagnent Paris, suivant ainsi l’itinéraire de nombreux Juifs d’Alsace.
Michel Gaspard, Florian Mahon
Mémoires d’un plat d’étain
Un plat d’étain, plat du Seder, repas rituel de Pessah, raconte la vie familiale dont il a été témoin. Ce plat a été transmis de génération en génération depuis sa naissance au 18e siècle jusqu’à l’époque actuelle. Quatre générations d’une famille Lévy se succèdent à Scharrachbergheim, près de Strasbourg, du temps de la Révolution jusqu’en 1900. Elles y célèbrent chaque année, fidèlement, le rituel pascal autour du même plat. Mais les trois générations suivantes, avec leur migration au 20e siècle vers Wissembourg, Strasbourg puis Paris, verront la pratique religieuse s’estomper. Après le mariage de la dernière héritière Lévy avec un non-juif en 1945, le vieux plat d’étain ne sera plus qu’un objet décoratif, symbolisant la rupture avec deux siècles de tradition religieuse.
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