Lion JONAS (Haguenau-Paris)

Merci infiniment à Hugues Hemmendinger de m'avoir permis d'identifier la famille n° 35 du dénombrement de 1784 à celle portant le n° 53 dans le recensement de 1763. Bien que Fraenckel n'ait pas répertorié leur union, on sait ainsi que Bunff MEYER est un Haguenauvien de souche tandis que son épouse Sorlé (ou Sara) serait originaire de Metz.
Reste à savoir comment ce couple a pour neveu Lion JONAS, ce qui permettra de déterminer la filiation de ce dernier.
Je m'étais parallèlement intéressé à la famille n° 7 du dénombrement de 1784 à Mertzwiller dont le chef prénommé Jonas s'était marié une première fois en 1764 (Fraenckel, 139d) puis, devenu veuf, remarié en 1783 (Fraenckel, 148c). Le premier contrat nous apprend que Jonas est le fils de feu Juda (Loewel). Conformément à la règle ashkénaze, il aurait dû prénommer ainsi son premier fils, mais on ne trouve aucun enfant appelé ainsi dans ladite famille n° 7. On en conclut que soit ce fils aîné est mort en bas âge, soit il se trouve ailleurs. Et pourquoi pas comme neveu dans la famille 35 de Haguenau ?
J'en étais resté à ce point dans mes réflexions quand la ressemblance entre Mertzwiller et Metz, d'où l'épouse de Bonef MEYER aurait été originaire selon Elie Scheid cité par Hugues Hemmendinger, m'a incité à regarder de plus près le registre de 1808 de Mertzwiller où les descendants de Juda, père de (entre autres) Jonas, prennent le nom de STORK.
Et là, bingo ! On trouve, isolée, une Sara STORK, veuve de Bonef MEYER, qui est donc revenue finir ses jours dans son lieu de naissance. Elle y mourra effectivement, sous la dénomination de Sara LEOBOLD, le 11 mai 1813.
Ainsi, Jonas, une fois veuf, a confié son fils aîné à sa soeur qui semble de son côté ne pas avoir eu d'enfants.