Bonjour,
un récent test ADN me donne comme origine ethnique juive les résultats suivant :
Ashkenaze : 53.3 %
Séfarade : 10.6%
Ma lignée maternelle étant à 100% Ashkenaze cela explique sans ambiguïté 50% d'origine juive Ashkenaze. Par contre ma lignée paternelle est entièrement de religion catholique, si ce n'est que j'ai un doute sur un apport luxembourgeois; familles : Weis, Angelsberg et Decker.
Je suis preneur de toutes pistes me permettant de vérifier tout cela
Merci
Bonjour,
Il est impossible d'avoir des ancêtres sefarades luxembourgeois. Dans ce cas ils seraient plutôt Askhenase ce qui explique que vous ayez 53,3% d'Askhenase au lieu de 50%.Les noms que vous citez dans la branche Luxembourgeoise sont à consonance germanique. En revanche les 10% SEFARADES ne viennent rien faire a moins que vous ayez des ancêtres ayant fuit l'inquisition espagnole en 1492.
Bonsoir, merci pour ces précisions. A supposer que les 3.3% Ashkenaze viennent du Luxembourg, en retrouver l'origine ne me semble pas aisé bien que j'arrive à remonter jusqu'au début du 18eme siècle pour cette branche.
Par contre les 10% Séfarades pourraient provenir de la branche pyrénéenne du coté de ma grand mère maternelle puisque si j'ai bien compris les Séfarades sont issues d’Espagne.
Je ne comprend pas pourquoi vous dites que votre grand mère maternelle viens des Pyrènes alors que vous dites que votre lignée maternelle est 100% Askhenase. N'est ce pas plutôt votre grand mère paternelle qui a une branche Pyrénéenne?
Vous avez raison, je me suis trompé.
Il faut arrêter de se prendre la tête sur cet écart de 3,3 %, bien inférieur à la marge d'erreur du test.
Sur l'origine ashkénaze, celui-ci ne fait qu'enfoncer une porte ouverte : l'ascendance maternelle d'Alain G. l'est en totalité.
Mais le test fournit aussi une information intéressante : bien qu'entièrement catholique, la branche paternelle est, pour une part significative, d'origine séfarade. Il y a donc eu des conversions, phénomène au demeurant banal chez les juifs espagnols.
C'est bien évidemment du côté de la grand-mère paternelle pyrénéenne qu'il faut chercher. Mais les 10 % peuvent tout aussi bien provenir d'un arrière-grand-parent entièrement séfarade (et donc de conversion récente) que résulter de l'accumulation de miettes d'ADN d'ancêtres beaucoup plus lointains.