Tombes juives en Turquie - Jewish tombstones from across Turkey - Maquette

 En cours...

Dernière mise à jour le 28 janvier 2023

CONTEXTE

QUI :

QUOI : Donner AUSSI la liste des cimetières recensés... Adana Antakya Bodrum Bursa Çanakkale Çorlu Edirne Gaziantep Gelibolu İskenderun İstanbul Izmir Kirklareli Konya Manisa Mersin Milas Tekirdağ Tire Turgutlu

QUAND :

Faire une synthèse en 5-10 lignes de ce qui suit : je suggère de le faire en Anglais à partir de l'original puis de le traduire en Français...

In the mid-1980s, Prof. Bernard Lewis, one of the great historians of the Ottoman Empire and Muslim world was approached by Nuri Arlasız, an avid collector of Ottoman art. Nuri Bey to whom no beauty in the world was alien , urged Prof. Lewis to help save the Jewish cemeteries of Istanbul and prevent their treasures from being plundered or destroyed by natural causes. Then in 1987, a group of Istanbuli Jews got together and organized a series of events marking the 500th anniversary of Spanish Jewish settlement in the Ottoman Empire, to be held in 1992. Sanctioned by the Turkish Republic, the enterprise was headed by the businessman Jak Kamhi.

Rather than seeking to preserve and restore the Jewish cemeteries, Prof. Lewis – whose vision and support defined this project – proposed that they should be documented, understanding that they would have little chance of surviving in the absence of a live Jewish community and in a culture in which tombs are generally not venerated.

In 1987, Prof. Minna Rozen, responsible for generating the database, was sent to Istanbul to examine the feasibility of the project. A working framework having been created, the Quincentennial Foundation (500 Yil Vakfi)—established by Turkish Jewry to mark the 500th jubilee of Spanish Jewish settlement in the Ottoman Empire —and the Annenberg Institute in Philadelphia, then directed by Prof. Lewis, agreed to jointly carry it out.

Prof. Rozen took a sabbatical from Tel Aviv University, spending two years (1988–1990) documenting the Jewish cemeteries across Turkey. During this time, a team of two photographers, twenty workers, and three research assistants cleaned up, mapped, photographed, and arranged over 100,000 photos of nearly 60,000 Jewish tombstones. Not all the cemeteries in the country were documented, an emphasis being placed on the most ancient and those under threat of disappearance due to urban expansion or neglect. When Prof. Rozen returned to Israel with the fruit of her research, the Annenberg Institute terminated its support for the project.

At this point, Prof. Lewis stepped in personally, through Tel Aviv University, with a gift of $50,000 to enable the deciphering of the inscriptions and the digitalization of the photos. The Israel Science Foundation awarded Prof. Rozen a grant of $60,000 for the same purpose. The deciphering and scanning of the inscriptions, carried out under her supervision and guidance, continued until 1999. At the same time, Prof. Rozen and Mr. Jacob Feigerson designed a research software to extract the greatest possible amount of historical information from the material. This formed the basis for the database. Since then, the database and program have served as the bedrock for numerous studies published by Prof. Rozen and her students. Only now, however, has the Goldstein-Goren Diaspora Research Centre at Tel Aviv University received funding to upload it and make it accessible to the public at large.

 

Source: 

Avec l'aimable autorisation du site de recherche universitaire "A World Beyond: Jewish Cemeteries in Turkey, 1583-1990" du Goldstein-Goren Diaspora Research Center de l'Université de Tel Aviv - https://jewishturkstones.tau.ac.il [1]

Auteur(s): 

Transcription en caractères latins de Monique & Pierre SAGE

Nombre d'enregistrements: 

60000

EN TRAVAUX - MAQUETTE 

En construction...

Faire un résumé du texte support à la présentation faite lors de la réunion du Groupe Balkans & Ottomans du 15/01/2023 en se focalisant sur ce que le travail de Monique & Pierre apporte de plus que l'accès direct au site d'origine.  ;=)  Faire suivre ce résumé de présentation de 10-15 lignes des 6 lignes ci-après.

Afin de respecter les règles du RGPD, les informations contenues dans ces documents sont accessibles, pour les seuls adhérents du CGJ, sur le site, dans le sous-menu Ressources > Base de données > REGIE

© All rights reserved to the Goldstein-Goren Diaspora Research Center of Tel Aviv University.
 Courtesy of the academic research site "A World Beyond: Jewish Cemeteries in Turkey, 1583-1990" of the Goldstein-Goren Diaspora Research Center of Tel Aviv University.

© Tous droits réservés au Goldstein-Goren Diaspora Research Center de l'Université de Tel Aviv.
 Avec l'aimable autorisation du site de recherche universitaire "A World Beyond: Jewish Cemeteries in Turkey, 1583-1990" du Goldstein-Goren Diaspora Research Center de l'Université de Tel Aviv.

[1] : https://jewishturkstones.tau.ac.il

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Sur internet, il existe une base de données de 60 000 tombes juives en Turquie.

Cette base, en anglais et en hébreu, a été établie par le Centre de Recherches de l’Université de Tel-Aviv. La période des relevés s’étale entre 1582 et 1990.

Elle comprend les relevés des cimetières suivants : Adana, Antakya, Bodrum, Bursa, Canakkale, (old & new), Corlu, Edirne, Gaziantep, Gurçesme (Izmir), Gelibolu, Iskenderun, Kirklareli, Konya, Manisa, Mersin, Milas, Tekirdag, Tire, Turgutlu et Istanbul le plus gros (EgriKapi, Haskoy, Italian, Karaïte, et Ortakoy).

Des informations et des photos sont fournies par cimetière.

Pour accéder à ce site : taper jewish cimeteries in Turkey dans votre moteur de recherche (Qwant, DuckDuckGo ou Google) ou directement https://jewishturkstones.tau.ac.il.

Le relevé est effectué par cimetière et présenté par page de 100 tombes. Chaque ligne de la page donne le lot, le numéro de la tombe, la date, et un bouton.
En cliquant sur ce dernier bouton, on obtient la photo éventuelle de la tombe. Sur le relevé de cette tombe, on obtient le nom le prénom, et informations liées à la personne…
Le problème est que rechercher son nom dans une telle base n’est pas très aisé… : c’est un peu chercher une aiguille dans une botte de foin.

L’intérêt de faire la traduction des informations de ces tombes qui, pour la très grande majorité, sont en hébreu, serait d’en faire un relevé par nom en lettres latines qui permettrait ensuite d’aller vérifier et compléter les informations sur le site.

Le travail est en cours et se révèle très intéressant généalogiquement : en effet, on trouve sur ces tombes, outre la date du décès, le nom, le prénom, d’autres informations : liens familiaux et noms des parents des conjoints, la parenté, père, mère, enfant, la profession, l’origine, l’âge, la raison du décès, etc.

On constate que le nom de jeune fille des épouses n’est généralement pas indiqué, bien qu’il y ait de rares cas, pas plus que l’âge, et cela ne facilite pas la remontée de la généalogie pour les femmes. Les veuves y apparaissent, mais ce n’est pas le cas pour les veufs. Tout cela est évidemment très variable selon les inscriptions sur les tombes.

Un certain nombre de tombes sont illisibles, très altérées, ont des informations parcellaires ou bien les dates sont très approximatives (généralement toutes celles qui ont été enregistrées sous les dates suivantes ; 01/01/1650, 1750, 1850…).

Ce relevé des tombes établi à partir du patronyme, viendra enrichir notre base afin de retrouver nos ancêtres perdus et parfois même inconnus, les ressources étant si rares…