Cimetière de Saint-Avold (57500)

Arrondissement de Forbach, canton de Saint-Avold.
La ville se trouve sur la nationale 4 entre Metz (à 35 km) et Forbach ; sortie Saint-Avold sur l’autoroute  4.
Cette ville possède deux cimetières où sont inhumés des juifs. Un cimetière civil, situé à proximité du centre ville et un cimetière militaire américain dans lequel sont inhumés des combattants israélites de la Seconde Guerre mondiale.

Auteur(s): 

Jean-Pierre et Huguette BERNARD

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LE CIMETIERE CIVIL

Situation
Le cimetière juif est accolé au cimetière communal de Saint-Avold qui se trouve rue du Cimetière.

Depuis le centre ville (mairie) prendre l’avenue Georges Clémenceau puis, dans son prolongement, l’avenue du Général Patton. La rue du Cimetière est, sur la droite, en forte pente.
Porte fermée à clef (clef à prendre à la maison particulière face à l’entrée).

Stationnement
On peut stationner dans le parc situé sous le cimetière communal, à gauche en montant.

Histoire
Cadastré section 36 parcelle 5 pour une surface de 1090 m², ce cimetière est encore utilisé par la communauté qui le gère.
Créé au début du 20ème siècle (première tombe en 1904), seule la communauté de St-Avold l’a utilisé.
Un imposant monument aux déportés s’élève en partie haute. C’est un mur sur lequel sont inscrits les noms des 45 membres de la communauté disparus en déportation. (Martyrs morts pour la France et pour leur foi 1940-1945).
Devant le monument se trouve une plaque sur laquelle on lit :« cendres des déportés d’Auschwitz ».
Au bout de la rangée G (avant le monument des déportés) un monument indique : « Ici reposent les restes des rouleaux sacrés calcinés lors de l’incendie de la synagogue de Saint-Avold le 1 septembre 1992 ».
A noter la tombe de Blondine Wolf épouse Kaufmann, décédée en 1993 à l’âge de 106 ans (tombe E-11).
Les petites rangées F et G sont  celles des enfants.

Etat
La partie droite étant en déclivité, de belles balustrades en aluminium délimitent les rangées. L’allée centrale est pavée et les rangées sont recouvertes de graviers rouges.
L’ensemble est très propre et très bien entretenu.

RELEVE DE Jean-Pierre ET Huguette BERNARD LE 10 NOVEMBRE 1998